Surtout, avoir le triomphe modeste et ne pas crier victoire. Telle était l’attitude du Parti socialiste (PS) au lendemain du vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), adopté sur le fil, mardi 9 décembre. « Parler de victoire, cela voudrait dire une reconnaissance de l’opinion. C’est un peu tôt pour l’apprécier. Tout se fait et se défait très vite dans le contexte actuel », met en garde le député (PS) d’Indre-et-Loire Laurent Baumel, toutefois « satisfait » que son parti ait « réussi à consacrer un compromis dans un vote ».
L’épilogue n’est cependant pas écrit : le PLFSS, qui poursuit sa navette parlementaire, sera définitivement soumis aux députés, mardi 16 décembre. Avec un dernier vote qui s’annonce serré, les socialistes ont une crainte : que la main des députés des partis Les Ecologistes et Les Républicains, dont les abstentions et les voix pour ont permis l’adoption du texte, mardi, tremblent à nouveau.
Ces prochains jours, le PS va donc s’attacher à « consolider le vote » des Verts afin d’éviter que certains ne « changent d’avis », notamment après un week-end passé en circonscription, où ils pourraient être confrontés à des militants ou à des électeurs mécontents, tant une partie d’entre eux penche plutôt vers la posture de La France insoumise (LFI).
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