« On n’a pas de bonne solution », lâche, dépité, le député socialiste de l’Indre-et-Loire Laurent Baumel. Vendredi 31 janvier, l’humeur maussade de ce proche du premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, résume, à elle seule, le dilemme qui s’ouvre pour le parti à la rose. Quelques instants plus tôt, le projet de loi de finances 2025 a été adopté par la commission mixte paritaire, qui réunit quatorze députés et sénateurs.
Au sortir des quatorze heures de réunion, les socialistes semblaient à la fois insatisfaits et… satisfaits. « Ce budget n’était pas le nôtre et ne sera jamais le nôtre », glisse Philippe Brun, le chef de file des députés PS sur ce texte. Après ce préalable, le député de l’Eure passe aux avancées que les socialistes disent avoir obtenues dans cette négociation avec l’exécutif, dont l’objectif était d’« épargner les classes populaires et moyennes, les retraités et les malades des efforts d’économies demandés par le gouvernement ».
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