Pendant longtemps, les aéroports confisquaient et jetaient les produits dont la contenance dépassait les 100 ml réglementaires.
Certains commencent à en faire un meilleur usage en les redistribuant à des associations.
C’est le cas à Nantes (Loire-Atlantique) et à Nice (Alpes-Maritimes), a constaté le 20H de TF1.
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Initiatives environnementales
Les voyageurs se faisant confisquer un produit lors du passage des contrôles de sûreté pourront bientôt en faire don à une association. C’est déjà le cas à l’aéroport de Nantes-Atlantique. Ce jour-là, un passager n’ayant pas respecté la limite réglementaire des 100 ml (nouvelle fenêtre) se voit délester d’une partie de ses effets personnels. « Il y a un déodorant, un gel douche, du dentifrice. Je vais devoir en racheter. Ce n’est pas très grave, ça fait partie du jeu d’oublier« , déclare le voyageur dans le reportage de TF1 ci-dessus.
Il y a encore peu, ces produits auraient fini dans une poubelle, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Dorénavant, les passagers ont le choix entre deux options. « Soit on peut [les] mettre en consigne, soit on propose de faire un don aux Restos du Cœur« , explique Maëlys Rousset, une agente de sécurité. Les voyageurs saluent l’initiative. « Au moins, ce n’est pas jeté et ça peut servir à quelqu’un« , réagit une femme interrogée dans le reportage. Le plus souvent, ce sont des boissons, des produits alimentaires et parfois des cosmétiques.
On ne peut plus jeter, on ne peut plus perdre de l’alimentaire, il y a trop de besoins
On ne peut plus jeter, on ne peut plus perdre de l’alimentaire, il y a trop de besoins
François Chantrait, secrétaire départemental des Restos du Cœur.
L’année dernière, l’aéroport a donné 500 kilos de produits confisqués à l’association. « Les Restos du Cœur viennent toutes les semaines pour récupérer tous les produits qui ont été donnés par les passagers. C’est vraiment gagnant-gagnant pour tout le monde« , souligne Nathalie Pineau, responsable environnement au sein du groupe Vinci Airport. Cette année, rien que « pour le mois de février, on est à 600 kilos« , souligne-t-elle.
C’est aussi le cas dans les Alpes-Maritimes, à l’aéroport de Nice Côte d’Azur, depuis déjà deux ans. Entre 700 et 1000 kilos de produits sont récupérés chaque semaine. « On ne peut plus jeter, on ne peut plus perdre de l’alimentaire, il y a trop de besoins« , soutient François Chantrait, secrétaire départemental des Restos du Cœur. Depuis le lancement de la collecte, pas moins des 117.000 produits ont profité à des personnes dans le besoin.