- Les températures extrêmes sont sans doute à l’origine d’un important incendie qui s’est déclaré ce mardi après-midi à Roquemaure, dans le Gard.
- Une centaine de pompiers sont mobilisés.
- Le JT de TF1 s’est rendu sur place.
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La France face à une canicule d’une « ampleur inédite »
Les flammes, de plusieurs mètres de haut, s’approchent dangereusement des automobilistes. Ce mardi 1er juillet, un incendie a débuté vers 14h30, sous 40°C, en pleine sécheresse, près d’une zone industrielle de Roquemaure (Gard), à quelques mètres des voies ferrées. Olivier travaille dans le secteur, il a vu le brasier grandir. « Ça s’est vraiment développé très vite. Le vent a fait arriver le feu jusqu’au bout de la zone, et là visiblement, ça reprend un petit peu. Les Canadairs sont passés plusieurs fois, ils ont fait un tour 3 ou 4 fois »
, raconte-t-il dans le reportage ci-dessus.
On reste prudents parce qu’on va avoir une inversion des vents, qui va commencer à se produire dès maintenant, jusqu’à 23h environ.
On reste prudents parce qu’on va avoir une inversion des vents, qui va commencer à se produire dès maintenant, jusqu’à 23h environ.
Lieutenant-colonel Olivier Tudela, du Sdis 30
Très vite, d’importants moyens sont déployés : 150 pompiers, 40 véhicules, tandis que 4 Canadairs et un hélicoptère ont enchaîné les largages, une vingtaine en quelques heures. Ce soir, le feu est enfin fixé. « On reste prudents parce qu’on va avoir une inversion des vents, qui va commencer à se produire dès maintenant, jusqu’à 23h environ, donc on va rester très vigilants »,
indique le lieutenant-colonel Olivier Tudela, du Sdis 30. C’est donc le début d’une nuit de surveillance pour les pompiers, mais c’est aussi la poursuite de la galère pour plusieurs centaines de voyageurs. L’incendie s’est en effet ajouté à d’autres incidents dans la région qui perturbent le réseau ferroviaire.
En gare de Marseille, Alain et Manon devaient partir à 16h, à 20h, ils attendaient toujours. « On est excessivement patients, on reste calmes, mais c’est quand même un peu compliqué »,
lance Alain. Une jeune fille doit aussi faire preuve de patience. « J’arrivais en gare et là, j’ai vu sur les écrans que mon train avait 25 minutes de retard. Et en me connectant sur l’application, j’ai vu qu’à Paris, on avait plus d’1h10 de retard »
, déplore-t-elle. Certains passagers sont même bloqués depuis 18h dans un train en direction de Marseille, arrêtés en pleine voie.
Les journalistes de TF1 ont pu joindre Neva à bord. « Il n’y a pas forcément de l’eau qui a été distribuée, surtout qu’il y a des personnes âgées et à un moment la clim a été coupée »
, témoigne-t-elle. La SNCF a déjà demandé aux voyageurs qui le peuvent de reporter leur trajet à demain.