Sur l’exploitation maraîchère de Nicole Leroux, à Cendrieux, en Dordogne, les 35 salariés ne récoltent plus les fraises que le matin. De 7 heures à 13 heures. « Le thermomètre est monté à 40 °C lundi 11 août et la météo annonce des températures comprises entre 35 °C et 38 °C pendant une quinzaine de jours », souligne l’agricultrice, qui tente de réduire l’impact de cette vague de forte chaleur sur les plantes en « aérant au maximum les serres et en plaçant des filets antisoleil sur les toits ».
Mêmes horaires restreints au matin, dans les serres de tomates de Frédéric Marchesin, producteur à Puch-d’Agenais, dans le Lot-et-Garonne. Il précise que le confort de travail est meilleur lorsque les serres sont plus grandes et plus hautes, avec, a fortiori, un volume d’air plus important. Un dimensionnement également plus favorable aux plantes en cas de canicule. Mais l’écart de prix de ces structures est conséquent et pèse sur la rentabilité des exploitations. D’autant que, selon M. Marchesin, « la concurrence étrangère pénalise plus encore l’activité économique des producteurs de tomates que la chaleur ».
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