- La canicule bat son plein en ce week-end du 15 août avec souvent plus de 35°C et parfois jusqu’à 40°C à l’ombre.
- Une baisse du mercure sensible et très progressive n’est pas attendue avant le début de semaine prochaine.
- Ce changement de masses d’air s’accompagnera de violents orages entre mardi et jeudi, n’épargnant aucune région.
Suivez la couverture complète
La France touchée par une nouvelle canicule exceptionnelle en 2025
Sous la protection de hautes pressions s’étirant des Açores jusqu’aux Îles Britanniques, la France bénéficie de conditions météo stables depuis plus d’une semaine. Outre le temps généralement ensoleillé qui nous concerne, une vague de chaleur s’est mise en place sur une grande partie du territoire avec des températures dépassant parfois la barre des 40°C sous abri. Cette situation va se maintenir jusqu’à la fin du week-end avant un changement de flux attendu en début de semaine prochaine. C’est à ce moment-là que les températures commenceront à baisser par le nord et le nord-ouest du pays.
Des températures plus respirables à partir de mardi
Encore un peu de patience… Alors que la canicule en est à son 8ème jour, les thermomètres continuent d’afficher des valeurs bien trop élevées pour la saison. Ce sera encore le cas samedi avec des minimales ne s’abaissant pas en dessous de 22 à 25°C en fin de nuit dans l’ouest et le sud du pays. En cours de journée, les pointes à 40°C seront fréquentes entre la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et la basse vallée du Rhône alors que les valeurs seront nettement plus respirables des côtes de la Manche à la Champagne, avec rarement plus de 28 ou 29°C.
Dimanche, le quart nord-est connaîtra une chute du mercure qui repassera le plus souvent sous le seuil de forte chaleur, soit sous la barre des 30°C. Pendant ce temps, l’ouest et le sud du territoire continueront de subir les assauts de la canicule avec de 34 à 38°C en moyenne, localement jusqu’à 40°C en Aquitaine. Durant cette période, les températures minimales se maintiendront à des niveaux supérieurs aux seuils de canicule. Lundi après-midi, une baisse d’un à deux degrés par rapport à la veille concernera la plupart des régions.
Ce n’est qu’à partir de mardi que l’on sortira réellement de cette deuxième vague de chaleur de l’été. S’il pourra faire ponctuellement plus de 30°C du val de Loire au nord-est et jusqu’en vallée du Rhône, les régions d’un large quart sud-ouest vont (enfin) respirer, avec de 23 à 27°C aux heures les plus chaudes ! De même, les nuits seront plus fraîches et permettront aux organismes de récupérer. Mercredi et les jours suivants, la situation sera similaire avec probablement des valeurs un peu plus élevées au nord qu’au sud. Dans tous les cas, elles afficheront des niveaux relativement proches de la normale et resteront sans excès.
Gare aux phénomènes violents accompagnant les orages
Si le mercure chutera en début de semaine prochaine, c’est parce que de l’air océanique s’invitera. Or, lorsque de l’air plus frais rencontre de l’air très chaud, cela provoque un conflit de masses d’air. Celui-ci se traduira par la formation d’orages. Les premiers éclateront sur la pointe bretonne et sur les Pyrénées en fin d’après-midi et en soirée de lundi. Dans un premier temps, ce risque sera plutôt marginal et localisé. Mardi, une véritable dégradation orageuse est attendue de l’Atlantique jusqu’aux Alpes, en passant par les régions centrales et l’Occitanie. Ces orages s’annoncent organisés et parfois violents, s’accompagnant d’une forte activité électrique, de puissantes rafales et de chutes de grêle.
Le temps demeurera instable mercredi, les plus forts orages se décalant vers l’est et s’étirant de l’Alsace jusqu’aux Alpes. Partout ailleurs, le ciel sera très changeant avec des éclaircies, quelques averses et des coups de tonnerre possibles. Cette météo orageuse devrait se maintenir jeudi avant le retour de l’anticyclone en fin de semaine prochaine. Pas de panique toutefois : si le soleil devrait se réinstaller à l’approche du week-end suivant, le flux devrait aussi s’orienter au nord. Ainsi, les températures ne repartiront pas à la hausse, bien au contraire : elles pourraient même repasser en dessous des normales de saison ! A suivre…
