ARTE – SAMEDI 3 MAI À 20 H 55 – DOCUMENTAIRE
Ceux qui suivent depuis vingt ans, à travers ses films, les explorations Gombessa menées par le biologiste et photographe sous-marin Laurent Ballesta, risquent d’être surpris – dans un premier temps – par ce sixième opus. Cap Corse, le mystère des anneaux apparaît moins exubérant, plus pédagogique. Toutefois, une fois l’enjeu compris, on emboîte le pas des chercheurs pour percer le mystère.
Lorsque l’on découvre les premières images inédites de ces centaines de cercles posés sur les fonds marins (on en compte 1 417), la régularité des formes géométriques fait, en effet, douter d’une origine naturelle. Commencée à 120 mètres de profondeur, cette enquête va nous faire remonter le temps de vingt et un mille années.
Pour la mission Gombessa V, filmée dans le documentaire Planète Méditerranée (réalisé en 2020 et rediffusé en deuxième partie de soirée), l’équipe de Laurent Ballesta avait inauguré un caisson pressurisé, qui permet de plonger « à saturation » et d’éviter la perte de temps liée aux nécessaires paliers de décompression lors des remontées (de cinq à sept heures par 100 à 200 mètres).
Il vous reste 67.4% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
