Carlos Tavares va donc bien quitter Stellantis. Le constructeur automobile, qui exploite et commercialise quinze marques dont Citroën, Peugeot, Fiat, Chrysler ou Jeep, a annoncé dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 octobre le départ à la retraite début 2026 de son patron.
Stellantis a précisé dans un communiqué que « le processus d’identification de son successeur » dès la fin de son mandat, en janvier 2026, était désormais formellement lancé. Il a été confié à un comité spécial du conseil d’administration présidé par John Elkann, représentant de la famille Agnelli, premier actionnaire du groupe, qui doit achever ses travaux au quatrième trimestre 2025.
Le groupe franco-italo-américain annonce aussi « des changements organisationnels ciblés qui entrent en vigueur immédiatement au sein de son équipe managériale ». Stellantis assure vouloir ainsi « simplifier et améliorer la performance de son organisation dans un environnement mondial turbulent ». Doug Ostermann, jusqu’à présent directeur des opérations en Chine, est nommé directeur financier, en remplacement de Natalie Knight. Cette dernière, précise Stellantis, va quitter le groupe.
Il s’agit, poursuit le communiqué, de « recentrer la société sur ses principales priorités opérationnelles et de s’attaquer avec détermination aux défis mondiaux auxquels le secteur automobile est confronté ».
68 ans, « un âge raisonnable pour prendre sa retraite »
Le patron franco-portugais avait dit il y a quelques jours, lors d’une visite de l’usine historique de Peugeot à Sochaux, qu’il pourrait prendre sa retraite en janvier 2026. « En 2026, la personne qui vous répond aura 68 ans, c’est un âge raisonnable pour prendre sa retraite. C’est l’option », avait-il déclaré à des journalistes.
Stellantis est issu de la fusion en 2021 de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler. Dans les échanges électroniques après la fermeture des marchés, l’action Stellantis progressait de 0,36 % à la Bourse de New York.