Près de deux ans après la reprise de Casino (Monoprix, Franprix, Naturalia, CDiscount…) par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et ses alliés, le distributeur croule toujours sous une dette trop importante. Pour y remédier, le groupe a lancé, lundi 24 novembre, un nouveau round de négociations avec ses créanciers afin de leur demander un sacrifice supplémentaire.
En mars 2024, Casino avait subi une restructuration lourde qui avait conduit à évincer l’actionnaire majoritaire d’alors et PDG, Jean-Charles Naouri, au profit d’un consortium regroupant Daniel Kretinsky, actionnaire principal, Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac) et le fonds Attestor : le repreneur avait injecté 925 millions d’euros au capital du distributeur, tandis que les prêteurs avaient accepté d’effacer quelque 5 milliards d’euros de dettes. Cette nouvelle opération s’annonce plus légère mais promet une rude bataille. Le groupe espère qu’elle sera bouclée d’ici juin 2026.
Il vous reste 81.97% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.








