- Le chat est l’animal domestique à quatre pattes le plus représenté en France, avec plus de 15 millions d’individus recensés.
- S’il était auparavant un simple auxiliaire de ferme, c’est aujourd’hui un membre de la famille à part entière.
- Les propriétaires de chat aiment souvent dormir avec leur animal, mais cela requiert quelques précautions au quotidien.
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Animaux de compagnie
Votre chat partage votre lit toutes les nuits et vous ne pouvez pas vous en passer, car sa présence vous apporte beaucoup de bonheur. Néanmoins, il faut connaître les quelques points faibles de cette situation quotidienne afin de poursuivre le co-dodo dans de bonnes conditions.
Pourquoi dormir avec son chat est bénéfique pour l’humain ?
Les bienfaits des ronronnements du chat sur la santé humaine ont été prouvés par des études américaines dès les années 1950. Si le concept est déjà connu, le mot-valise en français « ronronthérapie » a été inventé par Jean-Yves Gauchet, spécialiste vétérinaire à Toulouse. Entendre les ronrons de notre matou avant de s’endormir active la production de sérotonine, une hormone essentielle au bien-être et au sommeil. À basse fréquence (20 à 50 Hz), le son réduit le stress et apaise naturellement, pouvant même faire baisser la tension artérielle. De plus, le ronronnement est rassurant, particulièrement chez les enfants, les personnes âgées et ceux qui se sentent seuls, car il apporte un sentiment de sécurité. En somme, partager ses nuits avec son chat permet de dormir plus sereinement et de lutter contre l’insomnie.
Côtoyer un chat dès l’enfance, notamment en dormant avec, est également bénéfique au renforcement de notre système immunitaire. En effet, ce dernier est davantage confronté aux bactéries et autres micro-organismes qui vivent sur et dans l’animal. Il développe ainsi plus de défenses contre les allergènes.
Dans quels cas devrait-on éviter de dormir avec son chat ?
Le premier risque à dormir avec un chat est l’allergie. Parmi les 30 % de Français qui présentent cette pathologie toutes causes confondues, 10 % sont allergiques aux poils de chat. Si vous êtes concerné, vous connaissez déjà les désagréments, mais on peut aussi déclarer l’allergie (ou l’asthme) tardivement, à force d’être confronté à l’allergène présent dans la salive du chat et sur ses poils. Il vaut donc mieux éviter de laisser l’animal s’installer sur votre lit. Dans tous les cas, un brossage régulier s’impose afin que ses poils ne recouvrent pas vos draps nuit après nuit.
Autre risque sanitaire : la contamination ou les piqûres par un parasite du chat. S’il n’est pas correctement traité tous les ans, mais qu’il sort souvent, le félin est sensible aux parasites externes (puces, tiques, aoûtats…) et internes (vers). Ces derniers peuvent abandonner leur hôte pour vous attaquer pendant la nuit et certains transmettent des maladies, comme la dangereuse maladie de Lyme propagée par les tiques infectées.
Enfin, le chat n’a pas le même rythme de vie que nous. Bien qu’il soit surtout actif à l’aube et au crépuscule, son sommeil est aussi plus fractionné que le nôtre. S’il dort avec vous, son activité nocturne peut réduire la qualité de votre sommeil, car vous serez régulièrement réveillé par ses mouvements. Pour ne pas vous priver des bienfaits de sa présence, n’oubliez pas de laisser la porte de la chambre entrouverte afin qu’il vaque à ses occupations et vous laisse dormir !