Cessez-le-feu à Gaza : quatre otages israéliennes libérées en échange de 200 détenus palestiniens
Des scènes de liesse et d’émotion ont accueilli samedi en Israël la libération de quatre soldates otages à Gaza depuis le 7 octobre 2023 et en Cisjordanie et à Gaza celle de 200 prisonniers palestiniens, dans un échange prévu par l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Israël et le Hamas se sont toutefois mutuellement accusés dimanche d’avoir « violé » les termes de l’accord, et un différend de dernière minute a bloqué le début du retour prévu dans le nord du territoire de centaines de milliers d’habitants déplacés par plus de quinze mois de guerre. Israël a ainsi conditionné l’ouverture du corridor de Netzarim, qui isole le sud du nord de la bande de Gaza, à la remise de l’otage civile Arbel Yehoud.
De son côté, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a évoqué l’idée d’un plan visant à « nettoyer » la bande de Gaza, disant vouloir envoyer les Palestiniens de ce territoire en Egypte et en Jordanie pour obtenir la paix. En réaction à cette déclaration, le ministre des affaires étrangères jordanien a réaffirmé le « rejet » de son pays d’un « déplacement forcé » des Palestiniens.
Vingt-deux morts et 124 blessés par des tirs de l’armée israélienne dans le sud du Liban
L’armée israélienne a ouvert le feu dimanche sur des habitants du sud du Liban qui tentaient de revenir dans leur village par centaines, faisant vingt-deux morts, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère de la santé libanais, cité par l’Agence nationale de l’information (NNA). En vertu de l’accord qui a mis fin, le 27 novembre, à la guerre entre Israël et le Hezbollah, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les casques bleus de l’ONU pourront désormais être déployés.
Mais Israël a annoncé, vendredi, que l’opération de retrait se poursuivrait au-delà de cette date limite et a déconseillé samedi aux habitants de rentrer chez eux, jusqu’à nouvel ordre. L’ONU a estimé que les conditions n’étaient « pas encore réunies » pour un retour en toute sécurité des citoyens libanais dans le sud du Liban, tandis qu’Emmanuel Macron a demandé au premier ministre israélien de « retirer ses forces encore présentes au Liban ».
Combats dans l’est de la RDC : l’ONU appelle au retrait des forces rwandaises, lourde offensive près de Goma
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a appelé dimanche au retrait des forces rwandaises qui combattent l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) avec le groupe armé du Mouvement du 23 mars (M23) et ont avancé avec lui jusqu’aux portes de la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma.
Après l’échec d’une médiation entre la RDC et le Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3 000 à 4 000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais Goma, qui compte un million d’habitants et presque autant de déplacés.
Alors que les appels internationaux à reprendre les pourparlers se multiplient, treize soldats sud-africains, malawites et uruguayen, déployés au sein de deux forces (régionale et onusienne) d’appui à l’armée congolaise, ont été tués dans des combats avec le M23 ces derniers jours, selon les autorités des trois pays.
Météo : neuf départements placés en vigilance orange pour crues, vents violents et pluies
La dépression Herminia a succédé à la tempête Eowyn, d’une violence exceptionnelle outre-Manche et notamment en Irlande. Elle a entraîné des pluies et des coups de vent sur le nord-ouest de la France, dans des zones où les sols sont déjà saturés d’eau. Pour la journée de dimanche 25 janvier, Météo-France a placé neuf départements en vigilance orange dans son bilan de 16 heures, dont cinq en raison du risque de crues avec l’alerte déclenchée en Maine-et-Loire, qui rejoint l’Orne, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne et le Calvados, et trois en alerte pour vents violents.
En Corée du Sud, le président, Yoon Suk Yeol, inculpé pour insurrection
Sous le coup d’une procédure de destitution, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a été inculpé en tant que « chef » d’une insurrection du fait de sa tentative d’instaurer la loi martiale, ont annoncé les procureurs chargés de l’enquête, dimanche.
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Les magistrats ont assorti leur décision d’un ordre de maintien en détention de M. Yoon. Le président sud-coréen a été arrêté la semaine dernière. Son décret de loi martiale n’avait duré que six heures, le 3 décembre, avant d’être rejeté par les députés, mais il a plongé la Corée du Sud dans sa pire crise politique depuis des décennies.
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