- Dans la nuit de samedi, un homme a tué son ex-conjointe d’un coup de couteau, devant son domicile d’une commune située au sud de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
- Après avoir pris la fuite, il a été abattu par un gendarme, quelques kilomètres plus loin.
- Sur place, les habitants sont choqués.
Peu avant minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, une altercation éclate entre un homme et son ex-compagne. L’individu de 38 ans la poignarde à plusieurs reprises en pleine rue dans la commune de Saint-Jouan-des-Guérets, près de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Il lui assène un coup fatal à la gorge sous les yeux des deux filles de la victime.
Ce samedi 9 août, une vive émotion se fait ressentir dans le voisinage. « On peut voir encore au niveau de la bouche d’égout les traces de sang. Je ne la connaissais pas personnellement mais ça fait drôle de savoir qu’il se passe des choses comme ça à côté de chez nous »,
confie une riveraine. « C’est choquant, ça me remue, surtout si jeune et devant deux enfants »,
raconte une voisine.
En état de choc, l’une des adolescentes a été hospitalisée.
Déjà connu de la justice pour violences conjugales
Après l’agression, l’auteur présumé des faits prend la fuite et se retranche chez lui, à une vingtaine de kilomètres des lieux du crime, à Taden. À 3 heures du matin, les gendarmes finissent par le localiser mais il les menace avec une machette. « Un militaire de la gendarmerie nationale faisait alors usage de son arme de service à plusieurs reprises, le taser n’ayant pas suffit à repousser cet homme »
, indique le communiqué du procureur de la République. Quelques minutes plus tard, il succombe à ses blessures.
Selon les informations de TF1, le mis en cause était déjà connu de la justice pour des faits de violences conjugales portées sur d’autres femmes. Les voisins de la victime de 36 ans assurent qu’elle venait de porter plainte, le matin même : « Elle est allée porter plainte contre son ex-compagnon pour des violences, des menaces, du harcèlement ».
Deux enquêtes sont désormais ouvertes : une première pour assassinat sur la mère de famille et une seconde pour déterminer si le gendarme a fait un usage proportionné de la force en abattant le suspect. Les autopsies des deux corps sont prévues ce lundi 11 août.
