Personne n’échappe au phénomène des cheveux blancs.
Certains assument, d’autres les camouflent à coup de couleurs et de teintures.
Le décryptage de Benjamin Muller dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
Suivez la couverture complète
Bonjour ! La Matinale TF1
Ils sont inévitables à partir d’un certain âge. Certains les assument, d’autres font tout pour les dissimuler. On parle des cheveux blancs. Il faut dire que c’est un sujet sensible et lorsqu’on découvre les premiers cheveux gris, on peut se demander ce que l’on doit faire. Dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », Benjamin Muller s’empare de « ce vrai débat de société ».
Les femmes assument de plus en plus leurs cheveux blancs ?
Pour beaucoup de femmes, les cheveux blancs sont un cauchemar, mais aussi une aubaine pour l’industrie capillaire, car cette lutte acharnée pour cacher une chevelure grisonnante représente plusieurs milliards de dollars dans le monde. D’après une enquête du Figaro, on fait de moins en moins de coupe de cheveux, en revanche, on se fait plus de couleurs. Pourtant, les tendances semblaient montrer que les femmes assumaient plus leurs cheveux blancs. En réalité, cela dépend de l’âge. Les femmes de 30 à 40 ans ont plus tendance à envoyer valser les injonctions sociétales et à se dire « oui, j’ai des cheveux blancs et alors ?« . L’influenceuse @Imn.drazia n’hésite pas à afficher sa chevelure grisonnante sur les réseaux sociaux. « Je me dis que ces petits défauts, c’est ça qui fait notre spécificité. Moi, je suis la fille aux cheveux blancs. Je suis très contente. J’ai trop hâte que ce soit poivrée-sel de partout« , déclare-t-elle dans une vidéo. Il est vrai également que de nombreuses stars internationales font bouger les lignes et les mentalités, à l’instar d’Andie MacDowell qui assume ses cheveux blancs et ne les camouflent plus sous des teintures.
L’avant et l’après Covid
Par ailleurs, « le Covid et le confinement ont tout changé. Il y a vraiment eu un avant et un après. La pandémie a joué un rôle de déclencheur« , indique Benjamin Muller. Un constat partagé par le groupe L’Oréal. Un porte-parole a ainsi déclaré « nous observons une tendance à l’acceptation du gris chez les femmes avec des répercussions sur le secteur de la coloration ». Conséquence : le passage chez le coiffeur diminue. Nous sommes passés de « six rendez-vous chez le coiffeur par an à quatre rendez-vous chez le coiffeur par an chez les femmes« , précise Benjamin Muller.
La raison est aussi économique puisque la couleur à la maison coûte entre 40 et 60 euros à l’année, chez le coiffeur, ça peut monter jusqu’à 200 à 300 euros à l’année si vous allez chez le coiffeur. Et si les femmes continuent à faire des couleurs, c’est surtout à cause du regard des autres. Marine, par exemple, témoigne sur Instagram : « j’ai 36 ans, j’aimerais pouvoir les assumer, mes cheveux blancs, mais c’est compliqué dans cette société« . Résultat : la majorité des femmes continuent de faire des couleurs puisque six femmes sur dix font régulièrement une couleur.
