- Le mardi 17 septembre, Meta a annoncé l’arrivée de ses nouvelles lunettes connectées, les Meta Ray‑Ban Display, équipées d’un écran sur les verres.
- Celles-ci proposent plusieurs fonctionnalités, dont certaines utilisent l’intelligence artificielle, comme la traduction en direct ou le GPS.
- Dans « Bonjour ! La Matinale TF1 » !, Anicet Mbida revient sur cette nouveauté, qui risque de faire beaucoup parler.
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Bonjour ! La Matinale TF1
C’est un gadget tout droit sorti d’un film de science-fiction, et qui va pourtant se banaliser dans les prochaines années. Déjà présentes sur le marché, les lunettes connectées font parler le monde de la tech depuis la présentation de la version de Meta le mercredi 17 septembre. Le principe ? Des lunettes équipées de petits haut-parleurs dans les branches pour remplacer des écouteurs, de petites caméras pour filmer et prendre des photos les mains libres, deux fonctions déjà présentes sur le marché. Le nouveau modèle proposé par Meta dispose, en plus, d’un écran dans les verres, qui permet aux utilisateurs de visualiser certains éléments de leur smartphone.
Des lunettes qui nécessitent un smartphone pour fonctionner
Les lunettes connectées auraient pour but de « nous faire oublier un peu notre
téléphone portable
«
, a estimé Anicet Mbida sur le plateau de « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
Elles permettent par exemple de pouvoir visualiser un trajet conçu par un GPS dans ses lunettes sans avoir à baisser le regard vers son smartphone, ou bien de voir ses notifications. Lors de sa présentation, Mark Zuckerberg a mis en avant l’utilisation de l’intelligence artificielle par le gadget. Les lunettes connectées pourront par exemple traduire un menu écrit dans une langue étrangère ou bien traduire en temps réel une conversation avec quelqu’un.
Petit problème dans le fonctionnement de ces lunettes connectées : pour les utiliser, il faut presque tout le temps se servir de son smartphone, souligne Anicet Mbida. « Les seules fonctions qui sont 100% autonomes sur ces lunettes, grosso modo, c’est lancer une alarme et faire des photos. C’est un peu limité »
, a déploré le journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies. Parmi les fonctions qui nécessitent l’utilisation d’un téléphone portable, il cite par exemple la possibilité de générer un prompteur pour une prise de parole et les sous-titres en direct.
Des lunettes connectées interdites dans certains établissements pour la protection de la vie privée
Les lunettes présentées par Meta, les Meta Ray‑Ban Display, seront disponibles aux États-Unis d’ici la fin du mois de septembre, pas de date a encore été annoncée pour la commercialisation en France. Elles pourront être achetées au prix fort : entre 600 et 900 euros, soit le prix d’un téléphone portable pour un outil qui ne remplace pas celui-ci. Et les lunettes connectées de Meta ne sont pas les seules à débarquer sur le marché, a rappelé Anicet Mbida, puisque des produits similaires devraient se lancer sous les marques Rokid, Samsung, Google et même Apple.
Un produit qui fait fureur, mais qui soulève un sérieux problème : la protection de la vie privée. Les consommateurs ont soulevé des inquiétudes sur ces lunettes qui peuvent filmer en permanence, d’autant plus que cela peut être fait à l’insu des personnes filmées. Si les lunettes sont équipées d’une petite ampoule qui s’allume lorsque l’utilisateur lance la caméra, « un coup de vernis à ongles et ça disparaît complètement »
, assure Anicet Mbida. Une possibilité de filmer des personnes à leur insu qui a poussé certains lieux et établissements à interdire les Google Glass en 2012 et 2013. À voir comment se passe l’arrivée des nouvelles lunettes connectées.