Des frappes russes ont touché le centre-ville de Soumy au nord-est de l’Ukraine, ce 13 avril.
Des dizaines de civils, parmi lesquels des enfants, ont été tués en ce dimanche des Rameaux.
« Seul un salaud complètement dérangé peut faire quelque chose comme ça », a déclaré le président Volodymyr Zelensky.
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Guerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
C’est une attaque qui « dépasse les limites de la décence » pour les États-Unis. Des frappes russes ont fait au moins 34 morts, dont deux enfants, et des centaines de blessés en ce 13 avril, dimanche des Rameaux, dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine. Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine, et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou, initiée mi-février par Donald Trump.
Zelensky accuse Poutine de meurtre de civils
« Quand ça s’est passé, nous étions en train de nous rendre à l’église pour le dimanche des Rameaux, mais on n’a jamais pu y arriver », explique, dans le reportage du 20H de TF1 visible en tête de cet article, un couple sous le choc. « Il n’y a pas de base militaire ici, il n’y a pas de soldats. C’est l’horreur là-bas, dans la rue », déplore un autre habitant.
Les corps qui jonchent les rues sont évacués en urgence par des civils. Certaines victimes ont été fauchées alors qu’elles se trouvaient encore assises dans un bus. Très vite, des familles viennent reconnaître leurs proches au beau milieu des secours.
Le traumatisme est profond dans cette ville ukrainienne de 200.000 habitants, située à 30 km de la Russie. Le président Volodymyr Zelensky accuse Vladimir Poutine de meurtre de civils. « La frappe a visé le centre-ville, en plein dimanche des Rameaux. Seul un salaud complètement dérangé peut faire quelque chose comme ça », a réagi Volodymyr Zelensky.
Les condamnations en Occident sont unanimes. Un mois jour pour jour après le rejet par la Russie d’une proposition de cessez-le-feu, l’Ukraine demande de nouveau la sécurisation de son espace aérien par l’Occident, afin d’éviter ce genre de frappe.
