Une nouvelle aventurière a fait ses valises à l’issue de l’épisode 11 de « Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres ».
Joana, l’esthéticienne de la tribu du Nord, a été évincée malgré son omniprésence sur le camp.
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« Koh-Lanta : la revanche des 4 terres »
Elle était devenue indispensable sur le camp… Et pourtant ! L’hyperactive Joana a été éliminée à l’issue de l’épisode 11 de « Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres » mardi soir sur TF1. Avant-dernière rescapée de la tribu du Nord avec Claire, elle s’est vue reprocher de trop en faire dans la vie quotidienne, un comble pour cette esthéticienne habituée à se mettre au service des autres. Sans rancune, mais avec toujours un brin d’incompréhension, elle s’est confiée à TF1Info…
Contrairement au départ de Louise, le vôtre n’est pas totalement une surprise, n’est-ce pas ?
Exactement ! Même s’il y avait un tout petit pourcentage de chances parce que j’avais tout tenté, j’étais préparée mentalement. En plus ce n’est pas une journée dont je suis très fière parce que j’ai essayé de faire éliminer Naïs, une aventurière que j’apprécie de dingue.
Certains aventuriers vous reprochent aussi changer top facilement d’alliance…
J’ai toujours eu la même alliance, celle qui unissait les bleus du Nord au départ. Depuis deux conseils, Claire et moi avons sauvé Naïs de la tribu du Sud. Nous étions des électrons libres. On nous voulait à gauche, on nous voulait à droite. Sauf que cette fois, j’étais moi aussi sur la sellette et le seul moyen de m’en sortir, c’était de faire pencher les votes contre Naïs. Encore une fois je n’en suis pas fière. Mais je ne voyais pas d’autre solution. On a tout cherché, y compris un collier. Or dans « Koh-Lanta », on est obligé de trahir des gens qu’on apprécie.
Certains aventuriers m’ont dit qu’ils aimeraient avoir quelqu’un comme moi dans leur vie de tous les jours
Certains aventuriers m’ont dit qu’ils aimeraient avoir quelqu’un comme moi dans leur vie de tous les jours
Joana
Tomber la première lors de l’épreuve d’immunité et écoper d’un vote de pénalité, c’est le coup fatal selon vous ?
Non, le coup fatal, c’est le matin lorsqu’on me reproche d’avoir cramé le bois alors qu’il y a eu une tempête toute la nuit et que j’ai tout fait pour l’attiser. Après avoir passé une nuit blanche où j’ai dormi à peine quinze minutes, me prendre des réflexions qu’on me rapporte – parce que les gens disent rarement les choses en face – je ne me suis pas battue. Je ne vais pas dire que j’ai glissé durant l’épreuve. On m’a tellement miné le moral que j’ai lâché. Je vois encore la boule qui tombe sans réagir. Pourtant, physiquement, j’aurais pu tenir. Mais j’ai eu un grand moment de mou, le seul en 30 jours de « Koh-Lanta ». Je ne rejette la faute sur personne. Mais beaucoup de gens ont réussi à rentrer dans mon cerveau pour me faire abandonner sur cette épreuve.
Dans ce « Koh-Lanta », on a reproché à certains aventuriers de ne pas en faire assez sur le camp. C’était votre cas avec Andréa. Or là, certains vous reprochent tout l’inverse. Comment l’expliquez-vous ?
C’est lunaire, non ? Je crois que c’est parce que c’était moi. Que je fasse peu ou beaucoup, je faisais réagir. J’aimerais bien savoir pourquoi ! Encore aujourd’hui, je n’ai pas d’explication à part que certains étaient jaloux parce que je savais tout faire ! Mais c’est bien, ça veut dire que je pars parce que je faisais peur. C’est un honneur aussi.
Certains aventuriers m’ont dit qu’ils aimeraient avoir quelqu’un comme moi dans leur vie de tous les jours
Certains aventuriers m’ont dit qu’ils aimeraient avoir quelqu’un comme moi dans leur vie de tous les jours
Joana
Ce côté femme d’action, c’est votre nature depuis toujours ?
J’ai toujours été très manuelle, depuis toute petite. Je faisais la cuisine, je peignais, je maquillais, je massais… J’ai toujours vu ma mère hyper active faire des choses, mon père et mon grand-frère faire beaucoup de sport. Moi-même, j’ai fait 25 heures de gym par semaine pendant 17 ans non-stop. Et puis j’adore prendre soin des autres. Pas pour montrer que je sais faire, mais parce que je suis incapable de passer une après-midi à faire la sieste !
On vous le reproche parfois ?
Jamais ! D’ailleurs certains aventuriers m’ont dit qu’ils aimeraient avoir quelqu’un comme moi dans leur vie de tous les jours. En revanche, sur « Koh-Lanta », certains se sont sentis rabaissés et je ne m’en rendais pas compte. Mais je ne le regrette pas parce que je suis comme ça. Encore une fois, je ne suis pas venue là pour montrer ce que je savais faire. La preuve : j’ai tout appris sur place. Faire le feu, l’entretenir, manier la machette… C’est décevant que certains n’aient pas vu qui j’étais vraiment.
Vous étiez tellement omniprésente sur le camp qu’on se demande comment vos clientes ont fait sans vous !
C’est drôle parce que d’ordinaire, je m’adapte à mes clientes, quel que soit l’horaire. Mais là, je me suis dit qu’en faisant « Koh-Lanta », j’allais penser à moi. À l’époque de l’émission, j’étais coiffeuse studio, je travaillais dans les studios de cinéma. J’en ai profité pour dire à mes clientes que j’avais passée un casting pour être coiffeuse sur un tournage dans une destination tropicale… J’ai raconté un mytho de dingue et toutes mes clientes étaient au taquet pour que je leur raconte. Je coiffe des petites amies et c’était trop drôle de voir leur réaction que je suis passée à la télé ! (Rires).
Cette aventure vous a-t-elle appris des choses sur vous ?
Pas spécialement ! Ce que je sais, c’est que j’ai vécu une aventure de dingue, que j’ai tenu, que j’ai été une machine. J’ai tout donné et j’ai gardé mes valeurs. Je suis fière de m’être prouvée que je pouvais le faire.
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