Ce n’est pas forcément bon signe quand même le rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale reconnaît qu’il n’a pas bien compris certains points de la feuille de route pour le budget 2026. Interrogé par Le Monde, le député de la Marne du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) Charles de Courson revient sur les annonces budgétaires de François Bayrou. Mardi 15 juillet, le premier ministre a présenté sa feuille de route pour réduire le déficit public de 43,8 milliards d’euros. Un plan nécessaire mais pas satisfaisant en l’état selon le député centriste, qui souligne surtout pour l’instant le flou des mesures dans le détail.
En conférence de presse, François Bayrou a alerté sur le surendettement de la France comme « une malédiction sans issue ». Partagez-vous tout d’abord le sentiment d’urgence du premier ministre ?
François Bayrou a raison de rappeler la situation très grave des finances publiques françaises. Nous sommes maintenant le dernier pays de l’Union européenne à ne pas avoir entamé la réduction de ses déficits publics. Le premier ministre ne nous a pas dit, comme certains, que la croissance réduirait spontanément le déficit, ou ce genre de propos facétieux qu’on a entendus pendant plusieurs années. C’est déjà une bonne chose.
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