C’est un coup dur pour le laboratoire franco-autrichien Valneva. Après avoir été mis en pause en mai, puis réautorisé le 6 août aux Etats-Unis, son vaccin contre le chikungunya, Ixchiq, a de nouveau été suspendu le 22 août par la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine chargée des médicaments.
En cause : quatre nouveaux cas d’effets indésirables graves observés chez des vaccinés américains, qui conduisent l’agence à juger que « ce vaccin n’est pas sûr », ce qui porte le total à plus d’une vingtaine de cas au niveau mondial, essentiellement en France et aux Etats-Unis. Les détails n’ont pas été rendus publics, ni communiqués aux professionnels de la pharmacovigilance.
Il s’agit de la dernière péripétie d’un feuilleton estival agité autour de ce vaccin, le premier à avoir été validé contre le chikungunya, maladie tropicale transmise par les moustiques du genre Aedes, et qui a notamment provoqué une sévère épidémie sur l’île de La Réunion de janvier à juin. Dans son communiqué publié le 25 août, Valneva estime que les derniers cas relevés par l’agence américaine n’apportent rien de nouveau, et le laboratoire « ne modifie pas pour le moment ses prévisions de chiffre d’affaires ».
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