Rédacteur en chef de Stereogum, l’un des sites les plus influents sur la musique indie, Chris DeVille a publié, en août, Such Great Heights : The Complete Cultural History Of The Indie Rock Explosion (St. Martin’s Press, 368 pages, non traduit), un livre qui raconte l’explosion de ce genre.
Chris DeVille y explique comment l’indie, cette musique originellement définie comme étant en dehors du système des majors, « a évolué en un genre musical à part entière », qui s’est beaucoup transformé pour devenir la « bande originale de nombreux jeunes de la génération Y à leur entrée dans la vie adulte ». Il revient sur le rôle d’Internet dans sa démocratisation, avant que l’ère du streaming ne le ramène à une sorte de « clandestinité ».
Votre livre raconte l’explosion de ce genre, au début des années 2000. Une telle chose aurait-elle pu se produire avant ou après ?
La façon particulière dont cette musique a explosé et évolué était intimement liée à l’accès à Internet, qui se démocratisait au même moment. Soudain, on n’avait plus besoin de lire des fanzines photocopiés, d’aller chez son disquaire et de s’impliquer dans la scène locale pour découvrir l’indie rock. On pouvait le faire en consultant des blogs, en lisant Pitchfork et en téléchargeant de la musique sur Napster.
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