Durant près de quarante ans, il fut l’une des figures incontournables du monde de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Christian Forestier, qui occupa successivement les fonctions de président d’université, recteur, directeur d’administration centrale ou encore directeur de cabinet, est mort, dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 août, dans sa maison familiale de Teilhet, (Puy-de-Dôme). Il avait 80 ans. « Le système éducatif français perd avec lui l’un de ses très grands serviteurs, un homme qui incarnait parfaitement l’ascenseur social républicain », lui a rendu hommage le ministère de l’éducation nationale dans un communiqué publié mercredi 13 août.
Né le 8 décembre 1944 à Aubière, dans le Puy-de-Dôme, Christian Forestier a consacré l’intégralité de sa carrière au monde de l’enseignement, au sein duquel il a occupé tous les postes ou presque. Fils et petit-fils d’ouvrier, convaincu que sa trajectoire scolaire et professionnelle n’était qu’une exception dans un système scolaire trop élitiste, il a inlassablement défendu la démocratisation de l’enseignement scolaire et supérieur.
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