Lundi 19 mai aura lieu à Lancaster House, un palais néoclassique situé à deux pas de Buckingham Palace, à Londres, le premier sommet post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE). Le premier ministre britannique, Keir Starmer, accueillera la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne et le président du Conseil européen, Antonio Costa, pour un rendez-vous devant concrétiser le « reset » (réinitialisation) des relations entre son pays et le continent, que le leader travailliste avait promis aux Britanniques quand il est arrivé à Downing Street, en juillet 2024.
Après des années de tensions, son gouvernement souhaite un rapprochement économique, pour limiter les effets négatifs du Brexit. Keir Starmer espère également la signature d’un pacte de sécurité et de défense, démontrant l’engagement du Royaume-Uni, puissance nucléaire, pour la sécurité du Vieux Continent, à l’heure où le bouclier protecteur américain est sérieusement mis en doute.
Les relations se sont indéniablement améliorées entre Londres, Bruxelles et les autres capitales européennes ces derniers mois. M. Starmer a même pris l’initiative, avec le président français, Emmanuel Macron, d’une « coalition des volontaires », un club des pays qui sont prêts à accroître leur aide militaire à l’Ukraine pour sécuriser un hypothétique cessez-le-feu avec la Russie.
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