Avions à l’arrêt, ciel vide, aéroports désertés et finances dans le rouge : la pandémie de Covid-19 a bien failli porter un coup fatal au transport aérien. Il aura fallu quatre ans aux compagnies aériennes pour s’en remettre. Ce n’est en effet qu’à l’été 2024 qu’Air France a retrouvé ses niveaux de fréquentation de 2019, avant la crise sanitaire.
Car, après les restrictions de déplacement mises en œuvre pendant la pandémie pour endiguer la contagion, les compagnies ont également été fragilisées par l’invasion russe en Ukraine. Depuis début 2022, tous les vols long-courriers en direction de la Chine ou du Japon doivent en effet éviter de survoler la Russie pour suivre une route plus longue et plus gourmande en carburant, synonyme de surcoûts.
Aux Etats-Unis comme en Europe, les compagnies régulières ont néanmoins mis à profit cette période trouble pour entreprendre un renouvellement à marche forcée de leurs flottes. Air France a choisi le nouveau moyen-courrier A220 d’Airbus et décidé de totalement changer la flotte de sa filiale à bas coûts Transavia. Cette dernière a commencé de se délester progressivement de ses vieux Boeing 737 pour acquérir à la place des Airbus A320.
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