Envers et contre tout, André Corrêa do Lago croit au succès de la COP30 de Belem. Ce diplomate brésilien chevronné et francophile, secrétaire chargé du climat, de l’énergie et de l’environnement au sein du ministère des affaires étrangères, a été choisi par Lula pour présider la prochaine conférence mondiale sur le climat qui se tiendra en novembre aux portes de l’Amazonie. Il souhaite trouver des solutions concrètes et estime que lutte contre le réchauffement et croissance économique sont compatibles.
Quel impact anticipez-vous du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, engagé par Donald Trump, sur la lutte contre le changement climatique ?
L’accord de Paris a été créé pour que les Etats-Unis reviennent dans les négociations climatiques, alors qu’ils n’avaient pas ratifié le protocole de Kyoto [le prédécesseur de l’accord de Paris]. Leur départ a donc un impact très important. On doit toutefois définir comment avancer sans le gouvernement des Etats-Unis. La COP reste une occasion extraordinaire de discuter des impacts et des solutions face au changement climatique en présence de tous les acteurs, les Etats mais aussi les entreprises, les villes et la société civile.
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