Que retenez-vous de l’étude sur les marchés des drogues, financée par la Mildeca, plaçant celui de la cocaïne devant celui du cannabis ?
Le principal enseignement concerne l’essor des drogues stimulantes, au sens large du terme, incluant la cocaïne et les drogues de synthèse. On constate une augmentation massive, avec des produits qui ont dépassé le cercle restreint des consommateurs d’il y a encore dix-quinze ans. Aujourd’hui, les drogues stimulantes sont diffusées dans tous les milieux socioprofessionnels, dans tous les recoins du territoire. Elles sont plus accessibles, puisque tous les réseaux en vendent. Il faut ajouter à cela le fait que les consommateurs ont un niveau de connaissance insuffisant sur les risques qu’ils prennent. D’autant que cela peut entraîner des formes d’addiction qu’on sait insuffisamment prendre en charge. Notamment, il n’existe pas de traitement de substitution pour ces drogues, comme on en a pour l’héroïne.
Quelle est l’ampleur des conséquences sanitaires de cette diffusion sans précédent de la cocaïne en France ?
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