Un deal à 3 milliards de dollars (2,74 milliards d’euros). Le Comité international olympique (CIO) et la chaîne américaine NBC Universal se sont entendus, jeudi 13 mars, pour prolonger jusqu’en 2036 les droits de diffusion des Jeux olympiques (JO) aux Etats-Unis. Les deux parties étaient déjà liées par un contrat qui couvre la période 2021-2032, pour 7,65 milliards de dollars.
Les JO sont une machine à sous pour l’organisation faîtière du sport mondial, qui en tire 90 % de ses revenus, estimés, pour l’olympiade 2021-2024, à 7,7 milliards de dollars – le CIO a déjà garanti 7,4 milliards pour la prochaine, jusqu’aux Jeux de Los Angeles, en 2028. Ces recettes, d’origine américaine pour l’essentiel, sont issues à plus de 60 % des droits de télédiffusion et à 30 % du sponsoring international, selon le rapport marketing du CIO publié après les JO de Paris 2024. Le reste provient du merchandising et de placements financiers.
Depuis leurs débuts, à Rome, en 1960, les droits TV ont explosé du fait de la surenchère que se sont livrée les diffuseurs américains ABC, CBS et NBC au début des années 1990, allant jusqu’à représenter 90 % du total de la manne télévisuelle olympique. « Le CIO ne peut pas se priver des droits TV, dont 60 % environ viennent encore aujourd’hui des Etats-Unis », rappelle Jean-Loup Chappelet, spécialiste de l’olympisme à l’université de Lausanne, qui souligne le poids croissant des diffuseurs asiatiques.
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