- Le souverain monégasque a convié ses compatriotes pour un verre de l’amitié sur la place du palais princier afin de marquer ses deux décennies passées à la tête de l’État niché au sud de la France.
- « Ne prêtons pas attention à ceux qui veulent nous désunir, nous affaiblir, nous décourager », a déclaré celui qui était très entouré ce samedi 19 juillet.
- Son épouse la princesse Charlène et leurs jumeaux ainsi que l’ensemble du clan Grimaldi étaient à ses côtés.
Il a voulu « un moment de convivialité »
simple avec tous ceux qui font Monaco. Le prince Albert II a célébré ce samedi 19 juillet le 20e anniversaire de son avènement avec une réception organisée sur la place du palais princier. Un temps de partage avec ses proches et les Monégasques qu’il est allé saluer, comme en témoignent les images partagées par ses services sur les réseaux sociaux.
À ses côtés ? Son épouse la princesse Charlène bien sûr, à qui il a fait un baiser sur les joues, ainsi que leurs jumeaux le prince Jacques et la princesse Gabriella. Le clan Grimaldi au complet avait fait le déplacement, dont les sœurs d’Albert II de Monaco, les princesses Caroline et Stéphanie. Des milliers d’invités ont répondu présents malgré la chaleur lourde. De vastes buffets avaient été dressés sous des toiles aux couleurs rouge et blanc du Rocher.
Albert II de Monaco règne depuis la mort de son père Rainier III le 6 avril 2005, mais son avènement n’avait été célébré qu’en juillet, à l’issue d’une période de deuil. « Argent et vertu doivent se conjuguer en permanence »
, avait-il alors déclaré. « Tout ce que je fais, chaque jour, que ce soit ici, dans les enceintes internationales, dans la solitude de mon bureau ou sur des mers lointaines, je le fais pour vous »
, a-t-il assuré lors de sa prise de parole ce samedi, rappelant les « vertus essentielles »
pour son pays : « le travail, le sens de l’accueil, l’intérêt pour l’innovation, l’attachement à l’éthique et l’ouverture à l’international »
.
Le PIB a grimpé de 50% en 10 ans
En deux décennies, Albert II a réussi à faire entendre sa voix sur l’environnement et à accompagner la réussite économique de son micro-État qui attire autant par son climat et sa sécurité que par son absence d’impôt sur les sociétés ou sur le revenu. L’immobilier y est désormais le plus cher du monde. Son PIB s’est élevé à 9,4 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 50% en dix ans.
Mais Monaco peine à s’aligner sur les exigences internationales de transparence et de lutte contre le blanchiment ou la corruption. La Principauté est aussi secouée par une bataille médiatique et judiciaire impliquant d’anciens proches d’Albert II accusés de malversations, qui dénoncent en retour une mainmise du magnat de l’immobilier Patrice Pastor sur le Rocher. De quoi sans doute lire autrement l’invitation à l’unité martelée ce samedi encore par le prince : « Ne prêtons pas attention à ceux qui veulent nous désunir, nous affaiblir, nous décourager
« .