
« Le national est venu voir si on est en règle. Et bien, on l’est ! » A Saint-Denis, dans la grande maison blanche abritant le siège de la fédération réunionnaise du Parti socialiste (PS), Chantal Vitry, secrétaire de la section 7, pour les quartiers du Chaudron, du Moufia et de Commune-Primat, indique ce qui constitue à ses yeux une preuve irréfutable : deux urnes en plastique translucide posées chacune sur une chaise. L’une avec la mention « vote officiel national », l’autre sur laquelle est écrit « vote local ». D’un côté, celle des militants PS considérés comme régulièrement inscrits, pour ce premier vote désignant, mardi 27 mai, le texte d’orientation d’un des trois candidats à la tête du PS : Olivier Faure, Boris Vallaud, Nicolas Mayer-Rossignol. De l’autre, celle des militants dont le vote ne sera pas pris en compte.
Une particularité locale. Sur 954 adhérents de la fédération réunionnaise, l’une des plus importantes de France, 785 sont considérés comme « actifs ». Mais seuls 580 peuvent voter. Comment expliquer que 205 militants ont été retirés de ce scrutin interne ? « Une divergence d’appréciation entre notre fédération et le bureau national des adhésions », répond en se contenant Christopher Dijoux, secrétaire de section, qui tient un des bureaux de vote au centre-ville de Saint-Denis, installé dans une case créole, permanence du député Philippe Naillet.
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