L’affaire se corse pour le chef de file du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, candidat à sa réélection. Ses principaux opposants, représentés par le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et l’édile de Vaulx-en-Velin (Rhône), Hélène Geoffroy, ont décidé de faire cause commune, dans le cadre du prochain congrès, qui se tiendra à Nancy entre le 13 et le 15 juin. L’idée est de fusionner les courants qu’ils avaient constitués au congrès de Marseille de 2023, et qui pesaient environ la moitié du parti. Autre mauvaise nouvelle pour M. Faure : ils emmènent avec eux le député de l’Eure, Philippe Brun, ancien « fauriste », qui a coalisé autour de lui une kyrielle de mécontents du premier secrétaire.
Dans une déclaration commune rendue publique vendredi 11 avril, tous annoncent travailler ensemble à un texte d’orientation qui sera présenté contre celui du premier secrétaire, le 26 avril. Parmi la quarantaine de signataires de cet appel commun, on trouve deux anciens soutiens de poids d’Olivier Faure, le député de l’Essonne Jérôme Guedj et la trésorière du PS, Fatima Yadani (désormais alliés à Philippe Brun), le maire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) Karim Bouamrane (qui avait appelé au rassemblement des anti-Faure dans une seule liste), le président du groupe PS au Sénat, Patrick Kanner, le maire de Montpellier Michaël Delafosse, la sénatrice du Val-de-Marne Laurence Rossignol ou son collègue du Val-d’Oise, Rachid Temal.
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