Tous les deux ans, les automobilistes doivent renouveler leur contrôle technique.
Selon l’état de la voiture, une contre-visite peut être exigée.
Mais au fait, quels sont les principaux motifs qui entraînent une contre-visite ?
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Pour assurer leur conformité et leur sécurité, tous les véhicules de plus de quatre ans doivent passer un contrôle technique tous les deux ans. Il s’agit d’une étape obligatoire, mais qui peut être particulièrement anxiogène pour les automobilistes. La raison ? Lorsque le contrôleur évalue l’état du véhicule, il rédige un procès-verbal dans lequel il indique ce qui a été fait, mais aussi les éventuelles défaillances constatées. Malheureusement, certaines d’entre elles peuvent entraîner une contre-visite. Comme l’a révélé le site spécialisé Auto Plus, cette situation est fréquente puisque près de 20% des véhicules de particuliers ont été soumis à une contre-visite en 2024.
Contre-visite : quelles sont les défaillances majeures ?
Lorsque vous effectuez un contrôle technique, votre voiture peut présenter ce qu’on appelle des défaillances majeures. Pour rappel, ce terme fait référence à des problèmes sur votre véhicule pouvant compromettre votre sécurité, celle de vos passagers, des autres usagers de la route ou qui ont des conséquences néfastes sur l’environnement. C’est notamment le cas des défauts liés aux pneumatiques, aux roues, aux suspensions ou encore aux essieux de votre voiture. Selon Roole Média, 10,34% des contre-visites en France ont été réalisées pour ces motifs en 2023.
Parmi les principaux motifs qui entraînent des contre-visites, on peut également citer toutes les défaillances liées aux feux et plus globalement tous les équipements électriques (8,99% des contre-visites). Mais ce n’est pas tout ! Les problèmes de visibilité (fissure sur le pare-brise), des anomalies sur le système de direction ou encore une impossibilité d’identifier votre véhicule (détérioration de la plaque d’immatriculation), peuvent également vous obliger à réaliser une contre-visite.
Comment éviter la contre-visite ?
Si vous voulez éviter la contre-visite, vous devez bien préparer votre contrôle technique. La première chose à faire est d’entretenir régulièrement votre véhicule, mais aussi de faire un tour complet de votre voiture avant d’aller au rendez-vous. Comme le rappelle Rémi Courant, Directeur Technique et Qualité chez DEKRA, lors d’un échange avec Roole Média, vous pouvez en effet déceler d’éventuels problèmes à la maison. « Un pré-contrôle est à la portée de tous. Il y a certains éléments d’une voiture que l’on peut contrôler facilement chez soi. On peut regarder si les pneumatiques sont en bon état, si le témoin d’usure n’est pas atteint, si les feux fonctionnent correctement… », a-t-il assuré, avant de conclure : « Pour la partie pollution, on peut aussi regarder s’il n’y a pas de fumée suspecte ou d’une couleur anormale à l’échappement et qu’il n’y a pas de voyant allumé sur le tableau de bord. » Des précieux conseils qui pourraient vous faire économiser entre 20 et 30 euros, soit le prix moyen d’une contre-visite.