« Il ne s’agit pas d’un simple problème logistique. C’est de la folie et c’est insultant. » Juan Carlos Monterrey Gomez, le chef de la délégation du Panama pour les négociations environnementales, ne cachait pas sa colère et son exaspération à l’issue d’une réunion avec la présidence brésilienne de la COP30, fin août. Au cœur des tensions : les prix des logements à Belem, où doit se tenir la conférence mondiale sur le climat, du 6 au 21 novembre.
Malgré une légère amélioration ces dernières semaines, la plateforme officielle de l’événement propose des chambres ou des appartements à des prix allant de 200 à 3 700 dollars la nuit (soit jusqu’à 50 000 dollars pour toute la conférence, environ 43 000 euros), plus de dix fois le tarif des précédentes COP. Les hôtels exigent par ailleurs une réservation de 10 voire 15 nuits au minimum, et les séjours ne sont pas remboursables. « Les factures doivent être payées dans les trois jours, indépendamment des processus d’approbation nationaux, poursuit Juan Carlos Monterrey Gomez, dans un message publié sur LinkedIn. Les informations sont fournies au compte-gouttes, les délégations sont dispersées, la coordination est impossible. »
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