Lancée lundi 25 août au fil des échanges avec le président sud-coréen, Lee Jae-myung, à la Maison Blanche, l’idée d’une rencontre « cette année » entre le président américain, Donald Trump, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, paraît peu probable. Le dialogue entre les deux hommes est au point mort et le dernier sommet, à Hanoï, en 2019, fut un échec.
M. Kim a également annoncé, jeudi 28 août, sa présence le 3 septembre à Pékin, aux célébrations du 80ᵉ anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. Il devrait y rencontrer le président chinois, Xi Jinping – une première depuis 2019 – et le président russe, Vladimir Poutine.
L’entrevue est pourtant loin d’être impossible : MM. Trump et Kim se connaissent, Pyongyang a émis des déclarations positives à l’égard de Washington et le dialogue renoué entre Washington et Moscou peut également faciliter une rencontre. La question la plus épineuse est celle de l’ordre du jour d’un potentiel quatrième sommet : Pyongyang exclut de discuter de sa dénucléarisation.
En attendant, les échanges d’invectives et de critiques – la norme depuis 2019 – se poursuivent. La Corée du Nord a fustigé, le 26 août, les exercices militaires conjoints entre les Etats-Unis et la Corée du Sud. Elle y voit la répétition d’une « invasion » du Nord. « S’ils persistent dans cette voie, [Américains et Sud-Coréens] en paieront le prix fort », a tancé Kim Yong-bok, de l’état-major nord-coréen, cité par l’agence officielle KCNA.
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