Le suspect du meurtre d’un homme retrouvé lundi égorgé et éventré dans un parc à Pont-de-Metz (Somme), près d’Amiens, a reconnu les faits durant sa garde à vue, mais son mobile reste à éclaircir, a annoncé le parquet, mercredi 6 août.
Le mis en cause, âgé de 27 ans, identifié et localisé grâce notamment à un téléphone portable découvert non loin du cadavre par les enquêteurs, a assuré « ne pas connaître la victime », a ajouté le parquet d’Amiens dans un communiqué. « Les investigations continuent pour déterminer notamment les raisons du passage à l’acte », a également souligné le parquet.
Le suspect résidait non loin du parc où le meurtre a été commis, et a été interpellé mardi matin. Il était jusqu’à présent inconnu des services de police et de justice.
Son avocate, Marie Fouquart, a déclaré mercredi à l’Agence France-Presse qu’elle ne souhaitait pas s’exprimer sur le dossier, le profil et la personnalité de son client. « Les faits ont été montés en épingle. Il faut prendre énormément de recul sur ce qui apparaît sur les réseaux sociaux, la presse, depuis lundi (…). C’est déformé, amplifié », a-t-elle estimé.
Le cadavre atrocement mutilé d’un homme de 32 ans avait été découvert lundi vers 7 heures du matin, par une jeune femme qui promenait son chien. Le corps « éviscéré (…) se trouvait allongé sur le sol, les bras positionnés en arrière, de part et d’autre de la tête », avait relaté le parquet mardi soir, alors qu’une source policière avait précédemment parlé d’un corps « mis en scène en position de croix ».
Il portait « plusieurs plaies commises à l’arme blanche » et « l’autopsie, réalisée [mardi], a confirmé que le décès était consécutif à plusieurs coups portés au niveau du cœur et du bas du visage et a confirmé l’existence d’une plaie béante au niveau du ventre », selon le parquet.