- Interrogé sur les rebondissements dans l’affaire Epstein, Donald Trump a critiqué Barack Obama et Hillary Clinton.
- Il a jugé l’ancien président « coupable » de « trahison » et l’accuse d’avoir tenté de « monter un coup d’État ».
- Depuis plusieurs jours, il multiplie les attaques et essaie de rediriger l’attention médiatique.
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Le second mandat de Donald Trump
Le président américain tente en vain de se dépêtrer de l’affaire Jeffrey Epstein. Alors qu’il recevait son homologue philippin, Ferdinand Marcos Jr, dans le Bureau ovale, ce mardi 22 juillet, le dirigeant républicain a été interrogé sur les derniers rebondissements de l’affaire. « Je ne suis pas cela de très près »
, a-t-il assuré.
Il s’est ensuite lancé dans plusieurs tirades virulentes contre Barack Obama, selon lui « coupable »
de « trahison »
. Il l’a dépeint en « chef de gang »
et a assuré avoir des « preuves irréfutables »
que l’ancien président démocrate « tentait de monter un coup d’État »
. « Voilà ce dont vous devriez réellement parler »
, a-t-il lancé aux journalistes. Il considère être victime d’une « chasse aux sorcières »
de la part de plusieurs opposants politiques.
Trump accable les autres et se dédouane
Donald Trump a aussi visé Hillary Clinton, qu’il accuse d’avoir propagé de fausses informations dans le but de lui nuire sur une possible ingérence russe dans la campagne de 2016. « Il est temps de traquer des gens »
, a dit le chef d’État de 79 ans, en indiquant que le ministère de la Justice avait la main pour lancer d’éventuelles poursuites.
Dernièrement, ses attaques contre Barack Obama ont redoublé d’ardeur, alors que la polémique visant ses relations avec Jeffrey Epstein fait à nouveau la Une. Dimanche, il avait diffusé sur son réseau Truth Social une fausse vidéo, vraisemblablement générée par intelligence artificielle, montrant Barack Obama arrêté dans le Bureau ovale par deux agents du FBI.
Si les accusations du président restent souvent sans réponse, cette fois, l’entourage de son prédécesseur a protesté. « Par respect pour la fonction présidentielle, nous ne répondons pas d’ordinaire au flot constant d’absurdité et de désinformation provenant de la Maison Blanche. Mais ces déclarations sont suffisamment scandaleuses pour mériter une réponse. Ces allégations saugrenues sont ridicules et constituent une pauvre tentative de détourner l’attention »
, a commenté Patrick Rodenbush, porte-parole de Barack Obama, dans un communiqué.
L’affaire Epstein a rebondi le 7 juillet quand le gouvernement américain a dit ne pas avoir de preuve de l’existence d’une liste secrète de clients du riche financier, mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Cela a suscité la colère de figures du mouvement « Maga » de Donald Trump, persuadées depuis des années que les autorités protègent des personnalités de premier plan liées à Jeffrey Epstein.