- Déjà qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe du monde, les Françaises et l’Afrique du Sud vont se disputer la première place du groupe D ce dimanche à 17h45.
- Les Bleues retrouvent une équipe très physique, qui ne fait toutefois pas partie des meilleures nations mondiales.
- Présentation.
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Rugby : les Bleues à l’assaut de la Coupe du monde
Un gros duel physique en prévision avec un enjeu : la première place du groupe D. Déjà qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe du monde, après leurs larges victoires contre l’Italie (24-0) et le Brésil (84-5), les Françaises affrontent l’Afrique du Sud ce dimanche, à 17h45, au Franklin’s Gardens de Northampton (Angleterre), pour leur ultime match de poule.
Une dernière répétition avant les matchs couperets pour les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz, face à un adversaire réputé pour sa densité physique qui a créé la surprise en battant l’Italie (29-24) dimanche dernier, assurant sa place en phase finale pour la première fois de son histoire.
Les Bleues invaincues contre la 12e nation mondiale
Douzièmes au classement mondial, les Sud-Africaines ne sont certes pas aussi intimidantes que leurs homologues masculins. Invaincues contre cet adversaire, les Bleues restent d’ailleurs sur quatre larges victoires face à la nation arc-en-ciel, la dernière en date remontant au Mondial 2022, au même stade de la compétition (40-5), après un premier match nul en 2009.
« On pense souvent que l’Afrique du Sud est forte chez les femmes parce que les hommes sont forts, mais non. C’est une équipe qui se développe, qui va proposer une bien meilleure opposition que le Brésil, mais qui manque d’expérience à 15 et qui est clairement meilleure au rugby à 7 »
, présente Laura Di Muzio, ancienne internationale française et consultante pour TF1.
C’est un rugby d’avants avec de sacrés gabarits, même si cela manque de technicité
C’est un rugby d’avants avec de sacrés gabarits, même si cela manque de technicité
Laura Di Muzio, ex-internationale française et consultante rugby TF1
Contre le Brésil (66-6) et l’Italie (29-24), les Springbok women ont fait parler leur densité physique pour faire plier la défense adverse. « C’est un rugby d’avants avec de sacrés gabarits, même si cela manque de technicité »
, décrit Laura Di Muzio, qui a commenté sur TF1+ leur victoire historique contre les Transalpines. Les Sud-Africaines s’appuient sur un paquet très costaud, à l’image de la troisième ligne centre Aseza Hele qui a inscrit un triplé contre le Brésil, pour ensuite libérer des espaces pour leurs joueuses rapides issues du 7, comme l’arrière Byrhandre Dolf.
Locked in and ready for the weekend 🔥 @FranceRugby 🇫🇷 🆚 🇿🇦 @WomenBoks 🗓️ Sunday 7 September ⏰ KO 16:45 BST 📍 Franklin’s Gardens, Northampton #RWC2025 | #FRAvRSA pic.twitter.com/dWQN2SSSsf — Rugby World Cup (@rugbyworldcup) September 5, 2025
Une joueuse est particulièrement à surveiller pour Laura Di Muzio : la demi de mêlée Nadine Roos. « C’est la fille qui va vite et qui traverse le terrain en rugby à 7, même si c’est plus difficile dans un univers à 15 où il y a beaucoup moins d’ouvertures »
, expose l’ancienne trois-quarts centre de l’équipe de France. La majorité des Sud-Africaines évoluent dans le championnat local, en voie de professionnalisation, mais qui affiche encore un retard important par rapport à l’Europe.
La première place du groupe D en jeu
Dimanche, les Bleues devront donc se méfier d’un adversaire qui a déjà réussi son Mondial et qui n’aura donc rien à perdre. « Ce sera un gros combat,
a prévenu au micro de France 2 l’arrière tricolore Émilie Boulard, reconduite dimanche. C’est le genre d’équipe qu’on ne connaît pas trop, très dense, avec des profils très lourds. On va adapter notre stratégie pour être le moins en difficulté. »
Le dernier match de la poule D aura également son lot d’enjeu, puisqu’une victoire, et donc une première place, devrait a priori permettre d’affronter l’Irlande en quarts de finale, plutôt que la Nouvelle-Zélande, double tenante du titre.