- Peu inspiré devant le but adverse, le Paris Saint-Germain s’est incliné face aux Brésiliens de Botafogo (0-1), dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 juin.
- Pour garder son destin en main et assurer sa qualification pour les phases finales, le club de la capitale devra l’emporter contre Seattle, le 23 juin prochain.
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Le PSG à l’assaut de la Coupe du monde des clubs
La fin de l’état de grâce ou une rare contre-performance ? Après une fin de saison en boulet de canon, marquée par le premier titre en Ligue des champions de l’histoire du club, et une première victoire pleine de maîtrise contre l’Atletico de Madrid (4-0), le Paris Saint-Germain est tombé, dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 juin. La formation de la capitale s’est inclinée contre Botafogo, vainqueur de la Copa Libertadores 2024, au terme d’un match sans grande saveur (0-1) en Coupe du monde des clubs.
Si les hommes de Luis Enrique, qui avait largement fait tourner pour l’occasion, ont logiquement affiché leur supériorité technique, ils ont manqué d’imagination dans les derniers mètres pour prendre à défaut une équipe brésilienne sûre de ses forces. Surtout, ils ont pêché dans l’intensité au Rose Bowl de Pasadena (Californie), perdant quantité de duels au milieu de terrain, une anomalie ces derniers mois. C’est d’ailleurs après un ballon perdu dans le rond central que le PSG a concédé l’ouverture du score. Parfaitement lancé en profondeur par un ballon subtile de Jefferson Savarino, Igor Jesus a profité de la déviation malheureuse de Willian Pacho pour tromper Gianluigi Donnarumma (36′).
Une victoire contre Seattle pour s’assurer une place en 1/8
« C’est la fierté du Brésil »
, s’est félicité le coach du Glorioso
, Renato Paiva,
après ce deuxième succès en autant de rencontres, évoquant un moment « historique »
face à « l’équipe qui a gagné la Ligue des champions il y a trois semaines ».
C’était, en revanche, plus la soupe à la grimace du côté de son homologue Luis Enrique. « Dans les compétitions courtes, il faut être là au bon moment, on ne l’a pas fait et on le paie »,
a regretté le technicien espagnol. « Personne ne sait ce qui peut se passer, il faut bien préparer le troisième match »
, a-t-il prévenu.
En effet, si les Parisiens conservent leur destin en main dans la course à la qualification, ils viennent tout de même de se compliquer la tâche. Désormais deuxièmes du groupe B (3 points, comme l’Atletico de Madrid) derrière leurs adversaires du soir (6 points), ils doivent l’emporter contre Seattle (0 point) lors de l’ultime levée de la phase de poules pour s’assurer de voir les huitièmes de finale de cette nouvelle compétition. Sauf cataclysme – pas de victoire contre l’adversaire le moins côté de ce premier tour, couplée à un résultat défavorable dans l’autre rencontre -, ils devraient être du rendez-vous. Mais cette rare défaite contre un club de John Textor (il possède également l’Olympique Lyonnais, ndlr) fait office d’avertissement sans frais.