Lutte contre le piratage, rémunération de Vincent Labrune, conflits d’intérêts de Nasser Al-Khelaïfi… Cinq mois après l’adoption de leur rapport sur la « financiarisation du football », les sénateurs de l’Isère Michel Savin (Les Républicains) et du Val-de-Marne Laurent Lafon (Union centriste), par ailleurs président de la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport du Sénat, ont présenté, mercredi 19 mars, leur proposition de loi relative à « l’organisation, à la gestion et au financement du sport professionnel », lors d’une conférence de presse au Palais du Luxembourg. Ce texte, déposé le jour même à la Chambre haute du Parlement, reprend une partie des 35 préconisations de leur rapport, avec l’objectif qu’il soit débattu au Parlement avant l’été.
Si l’intitulé est global, cette proposition de loi vise avant tout à répondre à la crise du football professionnel en France, jugée « structurelle » par le président de la Fédération française de football (FFF), Philippe Diallo, qui a lui-même lancé en parallèle des Etats généraux, lundi 3 mars, afin de « réformer en profondeur » un sport notamment miné par de graves difficultés financières.
Il vous reste 81.67% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.