Un mois après une cyberattaque massive ayant paralysé les systèmes informatiques du constructeur automobile britannique Jaguar Land Rover (JLR), les trois usines du groupe, à Solihull, près de Birmingham, Wolverhampton, dans l’ouest des Midlands, et Halewood, près de Liverpool, sont toujours paralysées. La production ne reprendra pas avant, au mieux, le 1er octobre, a prévenu le groupe, contrôlé par l’indien Tata Motors. Cependant, la BBC suggérait il y a quelques jours que l’arrêt pourrait durer jusqu’au mois de novembre. Le manque à gagner pour le groupe, fabricant des SUV Land Rover et des voitures Jaguar, est considérable : il serait d’environ 50 millions de livres (57,2 millions d’euros) par semaine, alors que 1 000 voitures sortent quotidiennement de ses lignes de production au Royaume-Uni et qu’une bonne part de ses 33 000 employés dans le pays sont au chômage technique.
Dans ce contexte, le gouvernement travailliste planche sur des solutions d’aide d’urgence, moins en direction de JLR que de ses dizaines de fournisseurs, pour certains de santé financière fragile, qui risquent la faillite s’ils ne sont pas en mesure d’écouler rapidement leurs commandes. Ces entreprises emploient jusqu’à 200 000 personnes directement.
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