Après deux mois de trêve, Israël a repris ses bombardements aériens.
Désormais, le gouvernement hébreu souhaite intensifier ses combats.
Ces derniers « s’étendront à d’autres zones dans la plus grande partie de Gaza », a prévenu le ministre de la Défense ce samedi.
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Israël et le Hamas en guerre
Après des mois de bombardements incessants, le nord de la bande de Gaza n’est plus qu’un tas de cendre. Alors, pour continuer à mettre la pression sur le Hamas, stratégie privilégiée par Israël pour forcer le mouvement palestinien à rendre les derniers otages, (nouvelle fenêtre) le gouvernement hébreu souhaite étendre son offensive. Après avoir annoncé ce samedi 12 avril la prise par ses troupes d’un axe clé dans le sud de l’enclave, le ministère de la Défense a prévenu de l’extension de son offensive à la plus grande partie du territoire palestinien ravagé par la guerre.
Des appels à évacuer la zone
« Bientôt, les opérations des forces israéliennes s’intensifieront et s’étendront à d’autres zones dans la plus grande partie de Gaza, (nouvelle fenêtre)et vous devrez évacuer les zones de combat », a indiqué le ministre de la Défense Israël Katz, s’adressant à la population palestinienne. L’armée a ensuite appelé les habitants de Khan Younès à évacuer la zone, en prévision d’une opération de représailles à des roquettes tirées depuis le sud de Gaza vers Israël.
Dans le même temps, le mouvement islamiste palestinien a dit espérer de « réels progrès » dans des discussions prévues au Caire entre leur délégation et les médiateurs égyptiens en vue d’une trêve dans le territoire palestinien. « Nous espérons que la rencontre permettra de réaliser de réels progrès en vue d’un accord mettant fin à la guerre et à l’agression, et garantissant le retrait complet des forces d’occupation de Gaza« , a indiqué un responsable à l’AFP, sous couvert de l’anonymat. Selon lui, le Hamas n’a toutefois reçu aucune nouvelle offre (nouvelle fenêtre), malgré des informations de médias israéliens rapportant que l’Égypte et Israël avaient échangé des projets de documents portant sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages. « Mais les discussions avec les médiateurs sont en cours. »
Cette guerre meurtrière, déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas, a fait près de 51.000 morts dans l’enclave palestinienne depuis le début des représailles israéliennes, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste. Des bombardements qui se sont intensifiés après la fin de la trêve tenue entre le 19 janvier et le 17 mars. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, depuis cette date, « il y a eu environ 224 frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels et des tentes de déplacés » à Gaza. Pour « 36 frappes répertoriées et corroborées », les victimes « étaient uniquement des femmes et des enfants ».
