Pour ceux qui ont aimé Drôle, la série développée par Fanny Herrero pour Netflix, impossible d’oublier ce phénomène au visage de khâgneuse et à l’humour salace, bourgeoise décidée à se faire un nom dans le stand-up malgré son prénom de petite fille modèle. C’est après l’avoir vue au théâtre que l’assistante de la directrice de casting de Drôle a contacté Elsa Guedj sur Instagram pour le rôle détonnant d’Apolline. La série n’aura duré qu’une saison, mais cela aura suffi pour que cette comédienne, issue du théâtre contemporain, tape dans l’œil du milieu. Aujourd’hui, elle est, dans le rôle de la jeune rabbine Léa Schmoll, la tête d’affiche de la série Le Sens des choses, de Noé Debré et Benjamin Charbit, qui sera visible sur Max à partir du vendredi 28 mars.
« Ce personnage de rabbine débutante, je ne l’avais jamais vu ailleurs, explique la trentenaire. Et le mélange des genres, entre la comédie et une réflexion plus philosophique, m’a beaucoup plu. » Pudique sur son propre rapport au judaïsme, la jeune femme préfère évoquer sa préparation du rôle, entre visites à la synagogue et lectures, et, surtout, ses conversations avec la rabbine Delphine Horvilleur, dont les écrits et le parcours ont inspiré la série. « Il ne s’agissait pas de l’incarner. Léa, c’est plutôt une femme d’aujourd’hui qui marche dans ses traces. »
Il vous reste 64.1% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.