Les absences d’enseignants sont désormais un « sujet de débat public », pour lequel la « préoccupation des parents » est croissante, note la Cour des comptes en introduction d’un rapport, présenté vendredi 12 décembre à la presse, sur les heures d’enseignements perdues dans les collèges publics et privés. Au total, 9 % des heures d’enseignement n’ont pas été assurées en 2023-2024, rapporte l’institution.
C’est moins que pendant les « années Covid-19 », mais davantage qu’avant la crise sanitaire, puisque sur l’année scolaire 2018-2019, cette proportion s’élevait à 8,3 % du total. Dans le détail, 1 % des heures d’enseignement sont perdues du fait de la fermeture de l’établissement (conditions météo, examens), et 8 % en raison du non-remplacement des enseignants. Ces derniers sont absents pour deux raisons : des motifs personnels (5 %) et des raisons institutionnelles (3 % des heures, qui correspondent à des formations, des sorties, etc.). Sur les absences d’enseignants, plusieurs facteurs sont étudiés.
Les enseignants sont, d’abord, plus souvent malades qu’auparavant – une réalité à replacer dans le contexte d’une hausse générale des absences pour maladie. Ainsi, « la part des enseignants absents au moins un jour au cours d’une semaine donnée pour raison de santé est passée de 2,6 % en 2018 à 4,1 % en 2023 ». Face à ce problème, la Cour recommande d’améliorer le suivi de l’état de santé des enseignants.
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