CHRONIQUE
Le 8 décembre, trois jours après l’annonce par Netflix et Warner Bros-Discovery du rachat par le premier du studio de cinéma (Warner Bros) et de la plateforme de streaming (HBO Max) du second, les abonnés Netflix ont reçu un mail destiné à les rassurer quant aux conséquences de cette absorption. Tout en affirmant que « rien ne change aujourd’hui », Netflix écrit à ses abonnés (13 millions de foyers en France) que la fusion « va nous permettre de vous proposer certaines des franchises les plus aimées au monde telles que Harry Potter, Friends, The Big Bang Theory, Game of Thrones et l’univers DC aux côtés de Stranger Things, Mercredi, Squid Game, La chronique de Bridgerton et KPop Demon Hunters ».
Ce courrier met en lumière un aspect de la transaction qui est pour l’instant resté à l’arrière-plan : ses conséquences sur l’univers des séries. Pour l’instant, Hollywood s’est surtout inquiété de l’avenir du cinéma en salle, dont Netflix a toujours été un adversaire résolu. Et parmi les arguments de la plateforme de Ted Sarandos on trouve celui-ci : la fusion Netflix-Warner est préférable à une fusion Paramount-Warner parce que ce dernier couple est composé de deux studios de cinéma qui à terme deviendront une entité unique, avec les suppressions d’emploi et la diminution du volume de production que cette opération suppose.
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