Des objets à l’esthétique nazie, des produits jugés dangereux à la consommation, des armes blanches interdites à la vente… Il suffit de quelques clics sur les plateformes de vente en ligne grand public pour s’apercevoir que le commerce d’objets illégaux dépasse largement le cas de Shein et d’AliExpress, visés par des enquêtes en France après la découverte de poupées pédopornographiques dans leurs magasins en ligne. Dans la quasi-totalité des cas, les objets illégaux ne sont pas vendus directement par les grandes plateformes mais par des « vendeurs tiers », qui commercialisent leurs produits sur les « marketplaces » (« places de marché ») d’Amazon, Rakuten ou Temu.
Une série de grands textes, notamment français et européens, est pourtant venue encadrer le fonctionnement de ces sociétés au fil des ans : loi sur la confiance dans l’économie numérique (2004), qui a établi leurs responsabilités ; Digital Services Act (2022), qui liste les obligations spécifiques pour « les très grandes plateformes » ; ou encore la loi « visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique » (SREN) de 2024, qui a mis en place de nouveaux mécanismes de sanction et de blocage pour les sites illégaux.
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