Depuis la tentative d’assassinat contre Donald Trump, le 13 juillet dernier, le Secret Service est scruté de près.
Au moins cinq agents du Secret Service ont été placés en congé d’office, selon les médias américains.
Un mois plus tôt, la directrice de ce service avait présenté sa démission.
Au moins cinq agents du Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, ont été placés en congé d’office à la suite de la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet, rapportent les médias américains. Cette annonce intervient un mois après la démission de Kimberly Cheatle, ancienne directrice de ce service. Elle avait alors reconnu sa responsabilité dans le « plus important échec opérationnel du Secret Service depuis des décennies ».
Plusieurs membres du bureau de Pittsburgh placés en congé
Parmi les agents placés en congé administratif figurent plusieurs membres du bureau de Pittsburgh. Ils avaient coordonné la sécurité du meeting de Butler avec la police locale, selon les médias américains qui ne détaillent pas les conditions de leur potentielle réintégration.
Sollicité par l’AFP, le Secret Service a cité un communiqué de son porte-parole affirmant qu’il ne pouvait commenter des « questions relatives au personnel ». Il a toutefois réitéré son engagement à faire toute la lumière sur « les actes et les décisions de ses membres » lors du meeting de Butler.
Lundi 19 août, Donald Trump a participé à son premier rassemblement de campagne en extérieur depuis l’attaque. Lors de cet événement, le candidat a prononcé son discours face aux électeurs de la Caroline du Nord, entouré par des vitres pare-balles.
Début juillet, l’ex-président a été blessé à l’oreille par les tirs qui ont également fait un mort et deux blessés dans l’assistance de son meeting à Butler, en Pennsylvanie (nord-est). Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, ont fait le tour du monde.