Une nouvelle étude publiée le 8 décembre dans le British Journal of Sports Medicine vient de montrer que des efforts intenses, même brefs, sont bénéfiques. Des chercheurs de l’université de Sydney (Australie) ont analysé des données sur l’activité physique de 22 368 participants (13 018 femmes et 9 350 hommes) âgés de 40 à 79 ans, à partir de la base de données britannique UK Biobank. Ceux-ci ont porté des trackers d’activité physique pendant sept jours, entre 2013 et 2015. Leur santé cardio-vasculaire a ensuite été surveillée jusqu’en novembre 2022.
Après avoir ajusté les paramètres tels que le mode de vie, la situation socio-économique, les autres facteurs de risque cardio-vasculaire, les comorbidités et l’origine ethnique, les auteurs de l’étude ont constaté que les femmes qui faisaient en moyenne 3,4 minutes d’activité physique intermittente et intense ou Vilpa (HIIT, pour high intensity interval training, chez les Anglo-Saxons) par jour avaient un risque diminué de 45 % de subir un événement cardio-vasculaire indésirable majeur, tels un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC), par rapport à celles qui ne faisaient pas ce type d’exercice. Le risque d’insuffisance cardiaque était réduit de 67 %. Ceci a été constaté chez les femmes d’âge moyen qui ne faisaient pas d’exercice régulier. Un minimum de 80 à 100 secondes de Vilpa par jour était déjà associé à un risque inférieur de 33 % pour l’infarctus du myocarde et de 40 % pour l’insuffisance cardiaque.
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