Israël a annoncé, vendredi 13 juin très tôt, avoir procédé à des frappes contre des installations militaires et nucléaires en Iran, et a déclaré l’Etat d’urgence en prévision d’une riposte.
Dans un communiqué, l’armée israélienne dit avoir mené ces frappes « dans le but de nuire au programme nucléaire iranien et en réponse à l’agression continue du régime iranien contre Israël ».
« Des dizaines d’avions de l’armée de l’air ont récemment mené à bien cette frappe initiale, qui a notamment visé des dizaines de cibles militaires, dont des cibles nucléaires dans diverses régions d’Iran », ajoute le texte. L’armée israélienne a rapidement affirmé avoir « achevé la première phase » de ces frappes.
« De fortes explosions sont entendues dans différents lieux de la capitale, Téhéran », a fait savoir, de son côté, la télévision d’Etat iranienne sans donner de précisions. Les correspondants de l’Agence France-Presse (AFP) sur place ont également entendu les explosions.
« A la suite d’une frappe préventive de l’Etat d’Israël contre l’Iran, une attaque de missiles et de drones contre l’Etat d’Israël et sa population civile est attendue dans un avenir immédiat », a déclaré, de son côté, le ministre de la défense, Israel Katz.
Cette annonce israélienne survient après que le président américain, Donald Trump, a averti que l’Etat hébreu pourrait bientôt frapper les sites nucléaires iraniens. Le président américain avait dit plus tôt dans la journée rester « engagé à régler de manière diplomatique la question du nucléaire iranien » et avait exhorté Israël, proche allié des Etats-Unis, à ne pas mener de frappes contre l’Iran.