En mai 2000, la réalisatrice Agnès Varda présente Les Glaneurs et la Glaneuse au Festival de Cannes. Son documentaire, sélectionné hors compétition, s’intéresse au glanage, soit le fait de récupérer les épis de blé laissés par les moissonneurs et, par extension, les vivres délaissés à la fin des marchés pour les plus démunis.
La cinéaste, alors septuagénaire, en tire une réflexion sur la société industrielle. Le Monde résume ainsi le film : « Parcourant la France du nord au sud, il part, au gré de l’humeur, à la rencontre de ces silhouettes qu’on voit rôder depuis les lisières jusqu’aux cœurs de nos villes, poussées par le dénuement, la fibre écologique ou la passion du recyclage. » Agnès Varda se met elle-même en scène et en profite pour revenir sur sa propre carrière et sa vision du cinéma qu’elle présente, justement, comme l’art du glanage des images et des situations…
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