La tension est toujours forte dans le monde agricole alors que se déroulent les élections aux chambres d’agriculture. Un rendez-vous crucial, organisé tous les six ans, et qui permet aux syndicats agricoles – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), les Jeunes Agriculteurs (JA), la Coordination rurale, la Confédération paysanne et le Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) – de mesurer leurs forces. A mi-parcours, le scrutin s’étant ouvert le 15 janvier et devant s’achever le 31 janvier, la Confédération paysanne a tiré le signal d’alarme, estimant que « le droit de vote des électeurs et des électrices n’est pas garanti par le ministère et les préfectures ».
Elle s’inquiète du « désengagement de l’Etat et des pouvoirs publics dans le déroulement du scrutin », soulignant que « d’importants pans de l’organisation du scrutin ont été délégués aux chambres d’agriculture, alors qu’elles sont juges et parties, puisque dirigées quasi exclusivement par des membres de la liste syndicale FNSEA-JA ». L’alliance FNSEA-JA s’octroie, en effet, aujourd’hui, la présidence de 97 chambres sur 101.
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