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Déserts médicaux : « Cette proposition de loi va aboutir à un désastre sanitaire »

Espace PressePar Espace Presseavril 29, 2025
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Après la grève de ce lundi, les médecins manifesteront mardi à Paris et des rassemblements sont aussi prévus dans les facultés.
Ils s’opposent à une proposition de loi visant à réguler leur installation pour lutter contre les déserts médicaux, qui doit être examinée début mai.
Pour en savoir plus, TF1info a contacté plusieurs syndicats de médecins libéraux.

Entre la grève lundi et la manifestation mardi, les médecins se mobilisent en ce début de semaine pour marquer leur opposition à la proposition de loi (nouvelle fenêtre) portée par le député (PS) Guillaume Garot. Le texte prône une régulation des installations en faveur des déserts médicaux (nouvelle fenêtre). La mesure-phare vise concrètement à contraindre les futurs médecins libéraux à s’installer dans des zones qui connaissent un déficit de soignants, avec l’obligation de participer à la permanence des soins ambulatoires, la nuit, le week-end ainsi que les jours fériés. 

De quoi provoquer la colère des médecins libéraux, étudiants en médecine, internes et jeunes médecins, pour qui ces mesures risquent de nuire l’attractivité de la médecine libérale, aujourd’hui le premier rempart du système de santé.

On va aboutir au fait que le remède est pire que le mal

Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français

Selon Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), cela va avoir l’effet inverse de celui escompté. « Si le lieu d’installation ne leur convient pas, les jeunes médecins libéraux iront trouver un poste de salarié à l’hôpital ou dans un centre de santé. Chaque année, le Conseil de l’Ordre des médecins publie un atlas sur la démographie médicale. Il montre que le nombre de médecins salariés a augmenté de 18,5% au cours de ces quinze dernières années, tandis que le nombre de médecins libéraux a lui diminué de 11,2%. En imposant de nouvelles contraintes, on va aboutir au fait que le remède est pire que le mal, alors qu’on manque déjà de médecins partout« , estime le président du CSMF.

Concernant l’autre point de blocage, à savoir la permanence des soins, à l’entendre, c’est la même chose. « Aujourd’hui, 97% du territoire est pourvu le soir, la nuit et le week-end », poursuit Frank Devulder. « Qu’il faille avoir une attention particulière sur les 3% restants est une évidence. Il ne s’agit pas de laisser un trou dans la raquette. Mais contraindre à titre individuel, alors que ça fonctionne dans 97% du territoire, cela va conduire les plus jeunes qui hésitent sur leur futur professionnel à ne pas aller en libéral. S’il y a moins de médecins libéraux qui s’installent en ville, et on en manque déjà cruellement, on va créer de nouveaux déserts médicaux. C’est du manque de médecin de ville dont la population souffre« , souligne-t-il.

On risque de perdre entre 25 et 50% de médecins libéraux

Sophie Bauer, présidente du Syndicat des médecins libéraux (SML

Même tonalité du côté du Syndicat des médecins libéraux (SML). « On s’oppose à cette proposition de loi, car elle va aboutir à un désastre sanitaire. On risque de perdre entre 25 et 50% de médecins« , met en garde Sophie Bauer, sa présidente. « Ça fait 35 ans qu’on alerte sur le fait qu’on manque de médecins. Et ça fait 35 ans qu’ils pensent que moins de médecins veut dire moins de prescriptions, tout ça pour faire des économies. Et maintenant, une fois qu’ils nous ont mis le système à l’os, il faudrait carrément qu’on entre en esclavage pour faire des heures supplémentaires, ce qui est déjà le cas. Les hospitaliers font 49 heures par semaine en incluant les gardes. Et c’est encore beaucoup plus en libéral », rappelle la praticienne.

Selon les chiffres du Conseil de l’Ordre des médecins, le nombre d’étudiants formés atteint aujourd’hui 11.000 et devrait atteindre 12.000 en 2025. « À la fin des années 1970, on avait 8.000 médecins qui sortaient des facultés de médecine. Mais on avait 15 millions de personnes en moins à soigner », souligne Franck Devulder, le président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF). « Pourtant, on savait qu’on était un pays à forte natalité, que l’espérance de vie augmentait, que le poids des maladies chroniques serait plus grand et aussi que le rapport au travail risquait de changer.« 

On va créer des consultations de dépannage. Mais cela n’apporte pas un médecin traitant à la population

Patricia Lefébure, présidente de la Fédération des médecins de France (FMF).

Le gouvernement, hostile au projet Garot, a allumé un contre-feu, en présentant comme une alternative à la fin de la liberté d’installation un plan de lutte contre les déserts médicaux. Mais la mesure mise en avant par le Premier ministre François Bayrou, imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire, a aussi braqué certains praticiens. « Nous ne sommes pas opposés à l’installation des médecins dans les zones où on en manque, mais sur la base du volontariat et pas de manière coercitive. Cela n’a aucun sens d’obliger un médecin à effectuer des consultations deux jours par semaine dans un endroit qu’il ne connait pas. On va créer des consultations de dépannage. Mais on n’apporte pas un médecin traitant à la population« , souligne Patricia Lefébure, présidente de la Fédération des médecins de France (FMF).

Du côté de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), on rappelle que les nouvelles installations se font aujourd’hui très majoritairement dans les zones les moins bien dotées. « Sur 2.300, moins de 400 se font sur le territoire de zones considérées comme sur-denses« , souligne Lucas Poittevin, son président. Le problème n’est pas celui de la répartition des médecins sur le territoire, mais le nombre de médecins qui sont formés chaque année. Cette proposition de loi ne permettra pas d’améliorer l’accès aux soins. Et donc, par conséquent, on demande qu’elle soit retirée. » 

Environ 5.000 personnes sont attendues pour manifester ce mardi à Paris. Des rassemblements sont également prévus dans les facultés un peu partout dans le pays.


Matthieu DELACHARLERY

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