Ce qui pourrait être un piratage comme on en voit tous les jours suscite, depuis une semaine, l’émoi outre-Manche. Le 25 septembre, plusieurs médias ont révélé que Kido, une chaîne de crèches privées comptant environ 18 établissements, avait été victime d’une intrusion informatique et faisait à présent l’objet d’une tentative d’extorsion par un groupe cybercriminel.
Sur leur site, accessible uniquement via le réseau TOR, les auteurs présumés du chantage ont publié les noms, prénoms et photos de plusieurs enfants possiblement accueillis dans certaines crèches du groupe. On pouvait également trouver des données personnelles d’employés.
Les pirates, qui se font appeler Radiant, ont affirmé posséder au total les photos et informations de 8 000 enfants, menaçant de dévoiler davantage de documents. Avec comme objectif de mettre la pression sur l’entreprise et la contraindre à payer une rançon qui pourrait s’élever, selon la BBC, à 600 000 livres (environ 688 000 euros). Une stratégie classique : les groupes cybercriminels spécialisés dans l’extorsion ont l’habitude « d’afficher » sur un site officiel chacune de leurs victimes afin de peser sur les négociations, ayant généralement lieu dans une messagerie en ligne.
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