Il n’y aura finalement pas de blocage des Champs-Elysées et des routes de France avant l’appel à « tout bloquer » le 10 septembre : initialement prévue le 5 septembre, la grève nationale des taxis, qui visait à « mettre le pays à l’arrêt » en bloquant des sites stratégiques comme les aéroports, les gares, les frontières, les sites de distribution de carburant… a été ajournée, ont annoncé les quatre principaux syndicats de la profession dans un communiqué.
« Cette décision s’explique par la situation institutionnelle, justifient les organisations de chauffeurs : tant que l’incertitude demeure sur le maintien ou la chute du gouvernement, il n’existe aucune garantie d’avoir un interlocuteur politique légitime et en capacité de prendre des engagements. Lancer une mobilisation dans ce contexte reviendrait à gaspiller une énergie précieuse, sans perspective de dialogue immédiat ! »
« C’est un mouvement qui a pour vocation de durer, donc on attend que la situation soit clarifiée le 8, commente Rachid Boudjema, président de l’Union nationale des taxis. Même si l’on soutient le mouvement du 10, on préfère rester à part, sans date pour l’instant, car on ne porte que des revendications corporatistes. »
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